Non comptant de se loger dans un immeuble prestigieux de la capitale avec un loyer de plusieurs millions d'euros par an, les dirigeants de BPI France, puisque c'est son nouveau nom, a dépensé 300.000 € juste pour son logo selon Mme Ségolène Royal. Pour une boite qui doit aider les petites et moyennes entreprises, cela parait étonnant. Les dirigeants de BPI France n'auraient-il pas la folie des grandeurs ?
C'est censé être un instrument majeur de soutien des PME par l'Etat : la banque publique d'investissement, créée par François Hollande le 1er janvier 2013 et qui regroupe toutes les entités publiques qui aidaient auparavant les PME (Oseo, la Caisse des dépôts et consignations entreprises et le Fonds stratégique d'investissement) est en cours d'installation. Sur son site web, Bpifrance a ainsi annoncé le lancement de son département "export" pour "un accompagnement à l'international personnalisé et une offre de financement améliorée et simplifiée".
Mais avant de tenir toutes ces promesses, la BPI France a d'abord souhaité investir... dans un logo ! Une information un peu passée inaperçue : selon Le Figaro, le nouveau logo de la banque des PME a coûté 76 000 euros. A ce prix là, un logo gris-jaune avec, innovation majeure (sic), un "i" inversé qui "représente une cordée, une solidarité dans la prise de risque, a expliqué Nicolas Dufourcq, le directeur général. Un "i" inversé à 76 000 euros ? "Ce coût comprend les droits exclusifs accordés sur la création du logo, le travail créatif, le travail technique et la recherche d'antériorité sur la marque", a tenté de se justifier Antoine Boulay, directeur des relations institutionnelles chez BPI France.
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Jusqu'au dernier souffle, qu'il avait de plus en plus court, il aura été du côté des parias, des métèques, des sans, des damnés de la terre... Non pas dans un esprît de commissération ou de charité mais avec le souci de donner le pouvoir de la liberté à tous et toutes dont le combat solidaire pour la justice sociale est une indispensable condition !
De mai 68 à la Révolution des oeillets, de "Sacco et Vanzetti" à la lutte des sans papiers, il aura souligné tant par ses chansons que par sa façon d'être que la liberté des hommes ne peut avoir ni de frontière ni de propriétaire dès lors que ceux-ci s'affranchissent des systèmes d'exploitation qui les asservissent.
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UN APPEL DE VINCENT LINDON :
« Comment ce pays si riche… »
Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). Un texte puissamment politique, avec un objectif: ne pas en rester là.