La CGT se félicite de l’adoption définitive par les parlementaires de la loi pour le mariage entre les personnes de même sexe.
En effet, ce texte affirme et intègre dans le droit français une pleine et entière égalité des droits, une reconnaissance de citoyenneté des personnes homosexuelles.
Comme cela est inscrit dans le document d’orientation adopté par les militant-e-s au dernier congrès, la CGT est favorable à « une politique familiale progressiste placée sous le sceau de la liberté et de l’égalité ». Elle milite pour l’« égalité de traitement entre les couples hétérosexuels et les couples homosexuels et entre leurs enfants ».
Avant la séance qui devait ouvrir l'examen de l'Accord National Interprofessionnel (ANI), les syndicats d'Île-de-France CGT, FO, FSU et Solidaires se sont rassemblés devant la Haute Assemblée.
Le rassemblement organisé jeudi 18 avril 2013 à Paris devant le Sénat contre l'ANI, dont la transcription arrivait le jour même en discussion en séance, n'était pas dû qu'au changement de température. Des centaines de militants syndicaux CGT, FO, FSU et Solidaires étaient au rendez-vous rue de Tournon, à l'entrée du palais du Luxembourg avec d'immenses ballons aux couleurs des fédérations, des chariots élévateurs reliés entre eux par une banderole à l'adresse des sénateurs.
« Mesdames et messieurs les parlementaires, ne votez pas ! Cette réforme est injuste. »
Les unions régionales de toutes les centrales syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires étaient représentées, ainsi que des militants politiques de la vrai gauche. hormis bien-sur celles ayant signé le 11 janvier l'accord avec le MEDEF, la CGPME et l'UPA, cet à dire les syndicats CFDT, CFTC et CFE-CGC.
Lire la suite : L'ANI, la CGT devant le Sénat reste déterminée.
UN APPEL DE VINCENT LINDON :
« Comment ce pays si riche… »
Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). Un texte puissamment politique, avec un objectif: ne pas en rester là.