Cette rencontre a lieu alors que s’ouvre à l’Assemblée Nationale le débat sur le projet de loi créant la BPI et que Nicolas DUFOURCQ sort d’une audition au sénat sur ce même projet. C’est donc logiquement que nous lui faisons part en premier lieu de diverses remarques ou inquiétudes sur le texte du projet de loi lui-même portant tant sur les missions de la BPI, sa gouvernance, son montage institutionnel et ses contours sociaux.
Premier constat : ça n’est visiblement pas son souci premier et il connait mal le texte.
Il est incontestable que l'accroissement des difficultés d'accès au crédit des PME et TPE conjugué parfois avec l'insuffisance de fonds propres compromettant leur développement tout autant que la désagrégation accélérée du tissus industriel du pays se heurtent aujourd'hui à la carence d'un système bancaire et financier marchand de plus en plus hésitant à prendre en charge le «risque de financement et d'investissement» des entreprises alors que cela devrait pourtant constituer sa mission première...
UN APPEL DE VINCENT LINDON :
« Comment ce pays si riche… »
Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). Un texte puissamment politique, avec un objectif: ne pas en rester là.