La CGT USCD CDC apporte tout son soutien à nos camarades de la CGT Magna (ex Getrag Ford) menacés par la direction de leur entreprise de sanctions disciplinaires.
Sans projet pour maintenir l'activité de l'entreprise, alors que l'usine menace de fermer dans un avenir plus ou moins lointain, la direction décide de jouer au jeu de la répression syndicale envers les militants les plus actifs en les convoquant et en les menaçant de sanctions disciplinaires.
Ces tentatives d'intimidation inacceptables n'ont qu'un seul objectif : tenter d'éteindre toute velléité de mobilisation des salariés !
Face à la répression syndicale, la solidarité est notre arme !
Nous sommes et serons toujours au côté de nos camarades et des salariés de l'entreprise Magna.
Rendez-vous lundi 10 mai - 13h30 - devant l'usine (Blanquefort - 33)
De surcroît, il inflige trois ans de prison et 45 000 euros d’amende à ces personnes en situation de précarité, triplant les peines à leur encontre, alors même que le Conseil constitutionnel avait censuré cette disposition de la récente loi ASAP.
Enfin cet article autorise la police municipale, pourtant dénuée de tout pouvoir d’enquête, à retenir les occupants, jusqu’à l’arrivée d’un agent de police judiciaire ou à les lui livrer. Outre les personnes sans logis, les habitant·e·s de bidonvilles, les squatteurs, les locataires non déclarés… sont aussi visées les occupations ponctuelles militantes ou syndicales.
Cette disposition, qui va précariser et criminaliser davantage les personnes sans-logis, est extrêmement préoccupante. Elle traduit le climat très agressif à l’égard des occupant·e·s sans titre dans le débat public, alimenté par la surmédiatisation d’affaires marginales. Est-il pourtant nécessaire de rappeler que certaines personnes sans logis sont contraintes de « squatter » faute de logement disponible, dans un pays où le nombre de sans-abri explose, et alors même qu’elles ont parfois engagé toutes les démarches pour se loger, voire que l’Etat est condamné à les reloger dans le cadre du droit au logement opposable ?
UN APPEL DE VINCENT LINDON :
« Comment ce pays si riche… »
Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). Un texte puissamment politique, avec un objectif: ne pas en rester là.